Les rues de Lyon | |||||||||||||
Rue de la Barre (2e)
Elle tire son nom d'un droit d'entrée, qu'on appelait barrage, établi par lettres patentes du roi en 1409, et qu'on percevait pour l'entretien du Rhône au passage de cette rue. La perception en était indiquée par une barre qu'on ne levait qu'après l'acquittement des droits.
Passage de l'Argue (2e)
L'architecte Farge fit vers 1828 le premier passage couvert à Lyon à partir d'une allée fétide. Pendant longtemps il renferma l'Atelier de L'Argue transféré ensuite rue de Savoie. Le mot argue désigne une usine où l'on tire et dégrossit l'or et l'argent (une tréfilerie).
Rue des Amis (7e)
Ce nom fut pris de façon définitive lorsque la rue fût classée et que la voirie dût opter pour le nom utilisé communément par les habitants du quartier.
Rue des Anges (5e)
Il y aurait eu autrefois des niches sur les façades des bâtiments où des anges indiquaient de la main l'église Saint-Irénée.
Place de la Boucle (4e)
La grande route de bresse passait là sous le premier empire et il s'y trouvait une auberge très réputée à l'époque : l'Auberge de la Boucle.
Rue Bouteille (1e)
La légende prétend qu'un cabaret très en vogue dans cette rue avait cet objet pour enseigne.
Quai et quartier des Broteaux (6e)
Les broteaux étaient des terrains où broutaient les animaux. Au 18e siècle tout le quartier était destiné à cet usage.
Rue Buisson (1e)
Cette rue s'appelait rue del Boisson au XIVe siècle, où le mot boisson est utilisé comme diminutif de bois car à l'époque cette rue n'était autre qu'un petit bois.
Montée de la Butte (1e)
Etait situé à l'entrée de cet ancien chemin le bâtiment de la Butte qui était le lieu d'exercice et d'entraînement de la Compagnie de l'Arquebuse.
Rue de la Carrière (5e)
En souvenir d'une carrière exploitant le granit et le gneiss et se situant à cet emplacement.
Rue de la Cascade (1e)
Cette rue traverse l'ancien Jardin des Plantes et passe juste devant une grotte artificielle d'où s'écoule une petite cascade.
Rue du Centre (5e)
En 1856 il fut projeté de construire une autre gare à Vaise qui devait désservir le chemin de fer du Centre. Ce n'est resté qu'un projet mais le nom fut choisi en souvenir.
Montée de la Chana (5e)
Il existait au XIXe siècle, un canal au bas de cette montée, qui servait à l'écoulement des eaux dans la Saône. Chana en latin comme en patois lyonnais signifie canal. De même, les lyonnais utilisent le terme chanées pour désigner les tuyaux de fonte destinés à l'écoulement des eaux des toitures.
Place et montée du Change (5e)
Cette place, anciennement place de la Draperie, prit son nom à l'instauration de la banque et à la construction en cet endroit du premier édifice consacré aux opérations de change en 1653.
Rue du Chapeau-Rouge (5e)
Tire son nom de l'enseigne, représentant un chapeau rouge, d'une auberge qui devint l'hôtel du Louvre en 1870.
Rue du Chariot-d'Or (4e)
Autrefois il existait, non loin de la Grande Rue de la Croix-Rousse, une auberge très réputée et très fréquentée par les voyageurs venant de la Bresse, qui avait pour enseigne un Chariot-d'Or.
Montée des Chazeaux (5e)
Le nom actuel vient de l'ancien monastère des Chazeaux. Mais auparavant cette pénible montée de 228 marches qui est aussi une des premières voies de Lyon fut baptisée par les anciens montée Tire-cul. Elle fut aussi désignée sous le nom d'escalier de Fonturbane car s'y trouvait la source d'eau qui alimentait le quartier Saint-Jean, puis ensuite montée Ruer ruisseau.
Rue des Chevaucheurs (5e)
Les courriers à cheval, que l'on appelle les chevaucheurs, ont eut leur poste dans cette rue. De ce fait, il s'y trouvait aussi un grand nombre d'écuries.
Rue Childebert (6e)
En mémoire au roi de France Childebert pour la fondation de l'Hôtel-Dieu. Anciennement appelée rue des Boucherie-de-l'Hospice et rue Attache-aux-Boeufs car c'est ici qu'on attachait le bétail qui devait être conduit à la boucherie.
Impasse de la Citadelle (4e)
En souvenir de l'ancienne Citadelle sur laquelle se trouve l'impasse et qui avait été construite en 1564 pour défendre Lyon.
Rue du Cimetière (4e)
Le cimetière de la Croix-Rousse se situe dans cette rue.
Place de la Comédie (1e)
Cette place doit son nom au fait qu'elle est située devant le théâtre, dans lequel il y a près d'un siècle, fut joué des comédies, des ballets et autres oeuvres musicales.
Chemin des Contrebandiers (5e)
Jusqu'à la suppression des octrois à Lyon, ce chemin fut le témoin d'une contrebande très importante.
Rue de la Corderie (5e)
Se trouvait dans cette rue un important atelier de corderie et dans les années 30, il n'était pas rare de voir encore les ouvriers tendant leurs cordes au milieu de la rue.
Rue Couverte (1e)
Tient son nom du fait que le bout de cette rue menant au quai Saint-Vincent, passe sous une maison supportée par des arceaux.
Place Croix-de-Bois (4e)
Les différentes parties qui formaient le quartier de la Croix-Rousse étaient désignées par des croix de matières et de couleurs différentes, il y avait la Croix-Noire au chemin de Caluire, la Croix-Blanche au chemin de Cuire et aussi la Croix-de-Boix près de la rue Denfert-Rochereau.
Rue Désirée (1e)
Cette rue devait s'appeler rue des Gautherets-en-Terraille mais comme ce passage avait été vivement souhaité et même désiré par les habitants, le nom de Désirée fut choisi.
Rue Donnée (1e)
Vient du fait qu'elle fut ouverte et de passage gratuit à la circulation par ses propriétaires.
Rue Dubois (2e)
Le nom de cette rue est devenue rue du Bois car c'était le lieu ou l'on exposait le bois à vendre.
Quai des Etroits (5e)
Avant d'être transformé en quai, cette voie publique n'était au XVIIe siècle qu'un étroit sentier de halage en assez mauvais état, d'où son nom, mais c'était aussi un lieu de promenade très apprécié.
Rue des Fantasques (1e)
Ce chemin fut un endroit de promenade très écarté, qui était surtout apprécié par des gens qui recherchaient la solitude et le calme.
Mais on dit aussi que c'est dans cette rue que beaucoup de voyageurs venant de la route de Bresse furent détroussés et assassinés par des brigands qui se cachaient en ce lieu.Rue Ferrandière (2e)
Il y avait autrefois dans cette rue des marchands de fer et des ouvriers travaillant le métal appelés les ferrandiers.
Pont de la Feuillée
Se trouvait à cet endroit du quai un berceau de verdure, fait de branches d'arbres verdoyantes, destiné à abriter de l'ombre les marchands de blé et portefaix.
Rue Fraternelle (5e)
La loge maçonnique la Fraternelle tenaient ses réunions dans une des maisons de la rue.
Rue de la Fromagerie (2e)
Autrefois, ce tenait en ce lieu un important marché aux fromages.
Rue de la Gaité (6e)
Cette rue fut toujours baptisée ainsi par ses habitants. Lorsque la municipalité classa la rue, elle opta pour ce nom puisque les habitants y étaient habitués.
Montée du Garillan (5e)
Vient de Garrulare, garulante faire du bruit en bavardant et en français carillon et donc ce nom viendrait du bruit que font les cailloux en roulant le long de la côte au moment des fortes pluies.
Rue du Gazomètre (3e)
La première usine à gaz qui alimenta la Guillotière était riveraine de la rue.
Rue de Genève (6e)
Cette rue est attenante à la gare des Broteaux d'où partaient les trains pour la Suisse. De plus les anciens du quartier ont toujours dit, en parlant de la gare des Broteaux, la gare de Genève.
Rue de la Gerbe (2e)
Sur la facade d'une des maisons maintenant disparue, se trouvait un bas-relief en marbre blanc, servant aussi d'enseigne, représentant des enfants qui tenaient des gerbes de blé.
Petite-rue des Gloriettes (4e)
On appelle gloriette de petites maisons entourées d'un jardinet. A une époque, cette rue n'était composée que de ce type de maisonnettes.
Rue Gorge-de-Loup (5e)
Cette vallée à fait penser aux habitants à une gorge de loup, de part sa forme allongée et étroite et aussi du fait qu'il y faisait toujours très sombre.
Chemin du Goulet (2e)
Un petit canal appelé "goulet" suivant ce chemin, fait communiquer les eaux de la Saône avec celles de la Gare-d'eau de Perrache.
Montée de la Grande-Côte (1e)
Fut toujours appelée grande-côte en rapport à sa longue et fort raide montée. Tout d'abord grande-côte Saint-Sébastien, puis grande-côte de la Croix-Rousse, l'abréviation devint de mise avec Grande-Côte.
Rue Grenette (2e)
Nommé ainsi au moment de la construction de la maison de la Halle-aux-Grains. Ce fut longtemps l'une des plus belles et des plus grandes rues de Lyon, et qui servait aussi de lieu de tournois.
Rue du Griffon (1e)
L'animal, mi-aigle mi-lion, était représenté sur l'une des enseignes. Tout le quartier était appelé le Griffo ou le Griffol.
Place de l'Hippodrome (2e)
Dans les projets de plans de la ville de Lyon, l'hippodrome aurait du se situer en cet endroit. Il fut finalement transporté près du parc, mais le nom est resté pour la place.
Place de l'Homme-de-la-Roche (5e)
L'appelation Homme de la Roche est devenue commune pour cette statue, représentant un certain Monsieur Cléberg, qui a été placé sur la roche. De ce fait tout le quartier fait partie de l'Homme-de-la-Roche.
Rue de l'Humilité (3e)
Nom choisi par le propriétaire des terrains composant cette rue, car c'était pour lui le nom "d'une des vertus les plus nécessaires".
Rue Juiverie (5e)
Cette rue doit son nom aux nombreux juifs qui y résidèrent et dans laquelle se trouvait leur synagogue.
Rue Lainerie (5e)
Les marchands de laine y avaient installé leurs comptoirs.
Rue du Mail (4e)
On organisait à une époque un jeu de mail, sur la promenade le long des remparts de la Croix-Rousse.
Impasse de la Maladière (5e)
Rappelle qu'en cet endroit ce trouvait l'ancienne léproserie de Balmont.
Rue des Marronniers (2e)
Cette rue faisait partie du tracé de la Place Bellecour et l'on y avait planté des marronniers pour masquer l'irrégularité de la place.
Rue de Marseille (7e)
Cette rue conduisait à la gare qui était en tête de ligne pour la direction du Midi.
Rue de la Monnaie (2e)
Jusqu'à son transfert rue de la Charité, l'hôtel de la Monnaie se situait dans cette rue.
Montée du Mont-Sauvage (1e)
Au-dessus de l'enceinte fortifiée de la Croix-Rousse, actuellement le boulevard de la Croix-Rousse, tout le sommet du plateau était planté d'un nombre important de vignes, que l'on appelait le Mont-Sauvage. Le nom est resté.
Rue des Moulins (5e)
Un grand nombre de moulins occupaient une partie de cette rue.
Rue des Moulins-à-Vapeur (2e)
En souvenir des moulins à vapeur qui furent créés à l'extrémité de la presqu'île de Perrache.
Rue Mouton (5e)
En souvenir de l'hôtellerie dite Logis du Mouton ou logèrent plusieurs rois de France à leur arrivée dans la ville. Même explication pour l'appellation du Pont Mouton.
Rue de la Muette (1e)
L'origine du nom de cette rue vient d'une femme sourde et muette qui vivait dans cette rue.
Rue Mulet (1e)
Au XVIe siècle, une auberge de cette rue, fréquentée par des muletiers avait un mulet pour enseigne.
Rue du Musée (6e)
Le musée Guimet se situe à côté de cette rue.
Rue Neuve (1e et 2e)
Le nom fut attribué lors de la mise en état de cette rue.
Quai d'Occident (2e)
Toutes les maisons de ce quai sont tournées vers l'est.
Chemin du Palais-d'Eté (3e)
Un établissement du nom de Palais-d'Eté longtemps à la mode et très fréquenté était ouvert sur cette rue.
Rue du Palais-de-Justice (5e)
Doit son nom à la proximité du Palais de Justice.
Avenue du Parc (6e)
Doit son nom à la proximité du parc de la Tête-d'Or.
Rue Pareille (1e)
Provient de l'enseigne de l'auberge La Pareille.
Rue de Paris (5e)
La gare de chemin de fer qui menait sur Paris était celle de Vaise.
Rue des Passants (3e et 7e)
Autrefois se trouvait en cette rue un hospice qui avait la particularité d'héberger pendant trois jours, et de laisser se nourrir des légumes du jardin, des passants malheureux.
Quai de la Pêcherie (1e)
En 1670, une halle aux poissons fut construite sur ce quai de la Pescherie qui était réputé très sale et malpropre.
Place du Perron (1e)
Un perron fut construit à grand frais en 1841, pour relier cette place à la rue Burdeau et à celle des Tables-Claudiennes.
Rue Petit-David (2e)
Dans une niche située au-dessus de la porte d'une des maisons de la rue, se trouvait une statue de David appuyé sur son épé, tenant sous ses pieds la tête de Goliath.
Impasse des Pierres-Plantées (1e)
Autrefois sur la Croix-Rousse, au sommet de la Grande-Côte, se trouvaient plantées une rangée de bornes en pierres qui empêchaient la circulation des voitures.
Rue Pomme-de-Pin (2e)
Une enseigne en forme d'une gigantesque pomme de pin donna son nom à cette rue.
Place du Pont (3e)
Avant que ne finisse les travaux d'aménagement du quai sur le Rhône, le pont de la Guillotière commençait là. Ensuite on dut en enlever des arches, pour agrandir la chaussée et le quai, mais le souvenir lui, est resté.
Rue Port-au-Bois (3e)
Un ancien port se trouvait sur le Rhône, face à cette rue, dans lequel était débarqué principalement du bois de construction.
Rue de la Poudrière (1e)
En 1699, c'est dans cette partie de la ville que fut installé le magasin à poudre.
Rue de la Poulaillerie (2e)
Poulaille utilisé dans le sens de volaille. Le marché de la volaille s'était établi dans cette rue.
Place du Prado (7e)
En souvenir d'une ancienne salle de bal très à la mode mais de mauvaise fréquentation.
Rue Puits-Gaillot (1e)
Gaillot dans le sens de bourbier, cloaque. Ce terrain de type marécageux car bordant le canal de communication en la Saône et le Rhône est longtemps resté inconstruit. Plus tard, un puit fut pratiqué dans le mur de clôture de l'Hôtel de Ville.
Rue des Quatre-Vents (5e)
Au bout de cette rue se trouve une grande étendue de pelouse exposée en plein vent.
Rue des Remparts-d'Ainay (2e)
En souvenir des fortifications édifiées en cet endroit. La construction de ces remparts commença en 1544 et fut achevés sous Louis XIII.
Rue du Repos (7e)
Cette rue menait à l'ancien cimetière de la Guillotière.
Rue du Réservoir (3e)
La Compagnie des Eaux a installé son réservoir sur le côteau de Bron à proximité de cette rue.
Rue Romarin (1e)
Une branche de romarin était peinte sur une des enseignes de cette rue.
Rue Royale (1e)
Cette rue se trouva être la plus importante rue construite lors de la création de ce quartier, ce qui explique le choix de son nom.
Rue Sainte-Marie-des-Terreaux (1e)
Une statue de la vierge se dressait dans cette rue du quartier des Terreaux. Sainte-Marie suivie de Terreaux pour la distinguer des autres rues Sainte-Marie qui existe dans Lyon.
Rue Saint-Nicolas (5e)
Une enseigne de cette rue représentait Saint-Nicolas.
Rue du Sentier (4e)
Cette rue menant sur la colline de la Croix-Rousse est longtemps resté un sentier traversant la campagne et entouré de petites maisonnettes et de jardinets.
Rue du Souvenir (5e)
L'ancien cimetière de Vaise était traversé par cette rue.
Rue des Tapis (4e)
En rappel des tapis de verdure et des talus gazonnés de la Croix-Rousse.
Rue Terraille (1e)
Des ateliers de poteries occupaient autrefois cette rue. Le terme Terraille est très ancien.
Place des Terreaux (1e)
A l'origine se trouvait sur ce terrain le canal de communication des eaux entre la Saône et le Rhône. Terreau signifie fosse en langage populaire.
Rue Tête-d'Or (6e)
Cette rue porte le nom du parc de la Tête-d'Or vers lequel elle mène.
Rue des Trois-Enfants (4e)
En souvenir d'une triple naissance qui causa quelques émois parmi les habitants de cette rue.
Rue des Trois-Passages (2e)
Trois passages font communiquer cette rue avec la place Gailleton et le quai de la Charité.
Rue de l'Université (7e)
Cette rue doit son nom au fait qu'elle sépare les Facultés de droit et de lettres des Facultés des sciences et de médecine.
Rue du Vallon (4e)
Cette rue conduit à une petite vallée qui se situe entre la Croix-Rousse et les quais de Saône.
Impasse de la Verrerie (1e)
Un important commerce de verrerie se faisait dans ce quartier.
Chemin des Verriers (7e)
Cette rue conduisait aux verreries installées dans le quartier de la Guillotière.
Rue Vide-Bourse (5e)
Les voleurs et autres videurs de poches avaient l'habitude de sévir en ce lieu.
Rue de la Vieille (1e)
Le nom actuel est le résultat d'une abréviation. Suite à l'installation du premier atelier monétaire, cette rue prit pour nom rue de la Monnaie. Lorsque l'atelier fut fermé, cela devint rue de la Vieille Monnaie, qui se transforma ensuite en rue de la Vieille.
Rue du Viel-Renversé (5e)
Tire son nom d'une enseigne représentant un violon renversé.
Rue de la Vigilance (3e)
Nom choisi par le propriétaire des terrains car il considérait la vigilance comme une des vertus fondamentales.
Impasse et rue de la Vitriolerie (7e)
En 1803 une vitriolerie était établie en ce lieu, et l'on désigna l'ensemble du quartier comme étant celui de la Vitriolerie.